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Les changements fiscaux de fin d'année - des hauts et des bas

Conseil

La loi sur les opportunités de croissance (WCG), présentée comme un coup de pouce à la conjoncture, était attendue avec impatience. Si le projet du gouvernement contenait encore, outre des allègements fiscaux et des primes à l'investissement favorables à l'économie, quelques dispositions plus restrictives, celles-ci ont été largement abandonnées dans la recommandation de décision présentée par la commission des finances. Cela concernait notamment la réglementation anti-fragmentation encore prévue dans le projet gouvernemental, selon laquelle la limite d'exonération à appliquer dans le cadre de la barrière d'intérêts ne devait plus s'appliquer par entreprise, mais devait être répartie entre les différentes sociétés dans le cas d'un groupe de sociétés exerçant une activité similaire, avec pour conséquence juridique que dans de nombreux cas, la limite d'exonération risquait d'être rompue et la barrière d'intérêts appliquée - sous réserve des autres cas d'exception.

La LFC a été adoptée par le Bundestag le 17 novembre 2023. Le Bundesrat n'a cependant pas donné son accord et a fait appel au comité de conciliation le 24 novembre 2023. Le comité de conciliation convoqué a tenu sa dernière réunion de l'année sans faire de compromis. La LMC ne sera donc pas mise en œuvre en 2023.

Toutefois, certaines dispositions de la LMC ont été transférées dans la loi sur la promotion du marché secondaire du crédit, qui a été adoptée par le Bundestag le 14 décembre 2023 et approuvée par le Bundesrat aujourd'hui (15 décembre 2023). Sont mises en œuvre (entre autres) les modifications de la barrière d'intérêts, la suppression de l'imposition de l'aide de décembre 2022 et le maintien de l'exonération de l'impôt sur les mutations foncières pour les sociétés de personnes (limitée au 31.12.2026). La dernière disposition en particulier est à saluer. Ainsi, à l'expiration de l'année 2023, compte tenu de la loi sur la modernisation du droit des sociétés de personnes (MoPeG) et de la suppression de la « Gesamthand », la possibilité qui existait jusqu'alors de transférer des biens fonciers entre l'associé et la société de personnes en exonération de l'impôt sur les mutations foncières a été supprimée ; en raison de l'incertitude quant à l'issue de la loi, on envisageait dans de nombreux cas un transfert pendant l'année en cours. Grâce à la réglementation légale, il est désormais certain que de tels transferts exonérés d'impôts seront encore possibles après le 01.01.2024.

Néanmoins, on peut malheureusement constater qu'en fin de compte, le législateur n'a pas réussi à adopter des réglementations importantes pour les secteurs qui souffrent de la phase de taux élevés. Dans ce domaine, la LMC prévoyait des dispositions bienvenues dans le domaine de la déduction des pertes et de l'amortissement dégressif pour les bâtiments d'habitation nouvellement construits ou acquis (6% par an). Cette dernière disposition en particulier devrait favoriser le secteur de la construction en crise et les investisseurs immobiliers. Certes, l'amortissement des nouveaux logements a déjà été porté de 2 à 3 % à partir de 2023 et des amortissements spéciaux ont été introduits pour les bâtiments efficaces. Toutefois, l'amortissement de 3 % n'est pas encore suffisamment attractif en raison de la part élevée du foncier dans les coûts totaux, en particulier dans les grandes villes. En outre, l'amortissement spécial (article 7b, paragraphe 2, phrase 1, n° 2 EStG) se heurte souvent dans la pratique à l'exigence de la « classe de durabilité » et prévoit en outre un plafonnement de la base de calcul de l'amortissement à des coûts d'acquisition/de production de 2 500 euros maximum par mètre carré de surface habitable. On ne peut ici qu'espérer que les politiques ne perdent pas de vue les points en suspens l'année prochaine.

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